Tout au long de ce voyage, j'ai découvert des baies, des plages, des criques toutes plus saisissantes de sérénité et de beauté les unes que les autres.

La suivante n'éclipse pas la précédente, ces hâvres de paix s'empilent pour ne former qu'une quasi éternelle féérie qui nous déconnecte de notre quotidien.

Gardons nous d'angélisme, la mer est fantasque et peut se parer d'un voile blanc qui, telles les trames d'une toile d'araignée, attire les imprudents vers des écueils meurtriers. Elle est capable aussi de déchaîner son hire, de rudoyer les côtes et d'engloutir quelque infortuné navigateur.

Elle est encore patiente, désespérante de ténacité et d'entêtement à venir polir les roches escarpées pour les transformer en galets puis en sable, pour ronger inexorablement les terres fragiles et envahir, centimètre par centimètre, notre domaine.



COTE D'EMERAUDE ET ARRIERE PAYS

De la pointe de Grouin à Dinan

De Dinan au Cap Fréhel

Entre le cap Fréhel et Sables-d'Or-les-Pins, ce n'est qu'une succession de lande, plages et criques très sympathiques. Je n'ai pas pu résister à l'envie de m'arrêter au hasard et de jouir de ce paysage, du soleil et d'une légère brise.